Église prieurale de Saint-Leu-d'Esserent
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Le patronage de Saint Leu ou
Saint Loup est un usage courant aux Xe et XIe siècles. Il pourrait
s'agir de Loup qui fut archevêque de Sens à la fin du VIe siècle et qui
mourut en 623. Proche de la dynastie mérovingienne, il se rebella pourtant contre le roi des Francs Clothaire II qui l'exila. En réaction, il s'empara de la Bourgogne. Sa Sainteté lui est reconnue essentiellement pour la création du monastère Sainte Colombe à Sens. Il ne semble pas qu'il y ait une motivation particulière à l'attribution de ce patronage hormis l'affection que le fondateur du prieuré, Hugues de Dammartin pouvait porter à ce saint. En ce cas, il est possible que Saint Leu ait été le saint patron de la famille Dammartin. Il ne subsiste cependant pas de traces notoires, chapelles, reliquaire, du culte lié à ce saint en l'actuelle église priorale, soit que celles-ci aient disparu lors des ventes révolutionnaires soit que le patronage n'ait pas eut l'importance que celui-ci pouvait revêtir dans d'autres sites. |
Chronologie : Saint Leu d'Esserent est un exemple de la transition entre art roman et art gothique organisé en peu de temps au cours de deux campagnes successives de construction. 1081 : Hugues, comte de Dammartin fonde un prieuré, qu'il place sous la dépendance de l'Abbaye Mère de Cluny en Bourgogne. 1140-1150 : une campagne de construction porte sur la seule façade occidentale qui est édifiée encore dans le style roman, conservant le reste de l'édifice d'origine. 1160 -1170 : engagement d'une nouvelle campagne qui débute par la reconstruction du choeur. 1200-1210 : construction de la nef. Début XIIIe siècle : construction du cloître. Fin XIIIe siècle : construction d'une chapelle à la troisième travée du bas, côté nord. XIVe siècle : reconstruction du logis du prieur. Début XVIe siècle : remaniement de la rose de la façade occidentale. 1795 : Le prieuré est séparé en lots et vendu par morceaux comme Bien National. 1805 : Début des campagnes successives de restauration. XIXe siècle : campagnes de restauration dont une importante portant sur le porche occidental, aboutit au remplacement de tous les chapiteaux d'origine. |